Piperléée
Trio vocal Quasi Tragi-Comique
Jean-Luc Dossin, Jean-Henri Compère et Jean-Christophe Lefèvre
A cappella, nos trois Jean-Jean, comédiens-chanteurs, unissent leurs voix, cisèlent leurs textes et dénoncent sans trop de sérieux, avec force et bonheur, quelques-uns des grands maux de notre époque : Les délocalisations, la raréfaction des baraques à frites, l’exode rural, les disputes communautaires ! La liste serait sans fin !? Ils n’oublient pas pour autant d’évoquer les amours malheureuses de leurs « cinq amis de Liverpool ».
Avant tout, et face à l’oppression, c’est la solidarité que ces trois voix d’hommes viennent chanter pour vous et sur tous les tons (souvent en fa, mais jamais mineur).
« Piperléée ! », trio vocal quasi tragi-comique vous emmène en ballade, en rock endiablé, en voyage musical au gré de leurs compositions et de quelques reprises, mitonnées-maison bien sûr ! La langue est imagée, inventive et réserve des surprises. Un spectacle complet avec du mime, des cascades, quelques pas de danse, des harmonies précises et envoûtantes !
Un échauffement des zygomatiques est conseillé avant la séance…
Qui est qui ?
Jean-Luc Dossin dit « Jeanjean » de Piperléée ! - petit récapitulatif des activités artistiques de toute ma vie
Je suis né le 25 février 1957, à cette époque, il n’y avait pas d’ordinateur. J’ai donc aujourd’hui 60 ans.
Mon grand-père jouait du violoncelle.
Vers 5 ans, je me suis dit en moi-même et en allemand (car je connaissais les deux langues et les parlais couramment) : quel beau son, quand je s'rai grand, je veux être un violoncelle.
Très vite, j’ai grandi dans une famille unie et bienveillante. J'arrachais souvent les cheveux de ma sœur pour m'en faire un archet.
Batterie
Vers 15 ans, sous l’influence des Beatles, de Pink Floyd , (un peu) d’Elvis et de mes premières bières, j’ai accompagné les Creedence à la batterie dans le garage de mes parents. Le violoncelle était loin... J’ai rejoint un groupe de bal où, je me souviens, il y avait deux batteurs : on n’a pourtant jamais réussi à faire du beurre. Parfois, je montais ma batterie sur une scène où se trouvait un DJ et j’accompagnais la bamba et d’autres tubes des années 60-70 dans des boums qui se terminaient souvent par de la bagarre. Puis, j’ai revendu ma batterie.
Guitare, percussions
J’avais en effet rencontré des musiciens qui jouaient du folk. Pour commencer, je me suis acheté une chouette guitare et puis j’ai appris à jouer 3 morceaux de leur répertoire. S’en sont suivies quelques années de bonheur musical (1975 – 1980) avec « Bloempataat », groupe de folk, surtout irlandais, basé à Rixensart dans le Brabant wallon. Plusieurs voyages en Irlande ont contribué à renforcer l’impression que j’avais déjà d’être un peu de ce pays où les airs se jouent de la pluie dans les pubs les soirs d’hiver noyés de Guinness. L’un de mes compagnons de cette époque était déjà Jeanjean qu’on appelait alors Tof ou Titof. Jeanjean, lui, venait régulièrement faire la fête avec nous et nous accompagnait parfois dans nos escapades irlandaises. Lui s’appelait alors Jeanri.
Mon frère Peter, violoniste, a rejoint le « Bloem » vers la fin des années 70 et, aujourd’hui encore, après bientôt 40 ans, nous formons le duo « Moon Ears » dont le répertoire est essentiellement composé de musiques irlandaises entendues là-bas, ramenées ici et détournées en arrangements mélodieusement fraternels.
Dans l’intervalle, j’ai fait divers métiers sur lesquels je ne m’étends pas : carreleur, moniteur d’auto-école, chauffeur de taxi, ingénieur agronome…
Chant, auteur, compositeur
Tof et moi nous sommes retrouvés sans jamais s’être vraiment quittés vers 1996 pour former avec Manu Fardeau le trio vocal « Premî Djoù d’Fosse ». Une partie du répertoire de « Piperléée ! » a été composé à cette époque. Jeanri était le metteur en scène de notre spectacle. En 2002, nous avons gagné le Festival du rire de Bierges puis nous nous sommes séparés pour des raisons peu intéressantes.
En 2003, j’ai commencé ma carrière de syndicaliste à la FGTB où je suis conseiller en environnement. Ce tournant professionnel est mentionné ici parce qu’il va exercer quelques influences sur les orientations quasi tragi-comiques du répertoire de « Piperléée ! ». Avec Jeanjean (Tof) et Jeanjean (Jeanri), nous sommes donc partis pour de nouvelles aventures vocales depuis presque 4 ans.
Parfois, avec les Jeanjean, j’ai la sensation d’être un violoncelle…
Jeanjean
Jean-Henri Compère
Comédien depuis plus de 30 ans sur la plupart des scènes bruxelloises et au cinéma, il m’est arrivé d’interpréter un certain nombre de partitions musicales dans des spectacles que j'ai joués (flûte, et plus récemment le trombone). L'envie de chanter c'est insidieusement ancré en moi. Retrouver deux vieux amis pour partager cette passion est une chance. Chanter sans plaisir est inconcevable, et dans cette formation je me sens gâté. Le seul hic est que j'ai toujours rêvé chanter comme Barry White et que je me retrouve à certains moments à chanter comme Pavarotti. La vie est mal faite, mais le plaisir et l'amusement vous font parfois accepter certains petits changements de programme.
Jean-Christophe Lefèvre
Né le 19 octobre 1957, peu avant 16 heures.
Je découvre la guitare à 14 ans, peu avant 15 heures, et ne la quitte plus.
A 17 ans, grande rencontre, Jean-Luc Dossin et le Bloempataat !
Des années folk, je me met à la mandoline, au banjo ténor.
Premières compositions aussi.
Autre rencontre importante : A 19 ans, je fais mon service civil avec Emile Hesbois ! Ouverture vers le monde théâtral et le théâtre jeune public en particulier.
En 1980, IAD théâtre, parallèlement, je poursuis des collaborations musicales : Pat Kilbride, Dave Evans, Dominique Deloof, formation du projet samba-jazz « Gulfstream ». Direction, compositions et arrangements.
En 1985, un troisième train passe : le Théâtre des 4 Mains, j’y travaille comme musicien d’abord, et très vite comme comédien-marionnettiste et constructeur de marionnettes. C’est la grande époque de « Renart, le renard », « Charlie et la Chocolaterie ».
Parallèment toujours, je compose des musiques de scène pour le théâtre Isocèle et la Compagnie du Chaos (Marie-Paule Kumps et Bernard Cogneaux)
En 95, je passe deux années au Tof Théâtre d’Alain Moreau, deux ans de Cabanes, comme on dit entre nous, et je rencontre Manu Fardeau, lui aussi sur la tournée de Cabanes.
En 96, je crée « Premî Djoù d’Fosse » avec Manu et mon vieux pote Jean-Luc. Nous chantons jusqu’en 2001.
En 97, je crée avec Annick Walachniewicz « Canard Noir & Co ». Nous rejoignons le Théâtre des 4 Mains en tant que deuxième équipe de création. 5 spectacles en dix ans, dont « La Malediction de Camberwell » et « Ranelot et Buffolet ». Création des marionnettes, jeu, composition musicale. Fin de la collaboration avec les 4 Mains en 2012. Depuis, j’ai réalisé les marionnettes de chouettes pour « Poids Plume » et « Bon Débarras » de la compagnie Alula et celles de « Sur la Corde Raide » de la compagnie Arts et Couleurs.
En septembre 2012, l’envie nous prend, à Jean-Luc et moi, de remonter « Premî Djoù d’Fosse ». Jean-Henri Compère nous rejoint volontiers : il avait assuré la mise en scène et réglé les « cascades » de la première mouture. Répétitions intenses, compositions, fignolage, « Premî Djoù d’Fosse » réapparaît à « Brassage » au début 2014.
Nous rebaptisons notre trio « Piperléée ! », un nom plus ludique et qui nous correspond mieux ! Bon vent…